Georges Dor
La complainte de la Manic
Georges Dor (1966)

F  F F  c  x 4

  F                                     Gm7
  Si tu savais comme on s'ennuie à la Manic
  C7                                     F  e♭ F
  Tu m'écrirais bien plus souvent à la Manicouagan

                          F
Parfois je pense à toi si fort
                         F7
Je recrée ton âme et ton corps
                         Gm7
Je te regarde et m'émerveille
C7
Je me prolonge en toi
                        Am
Comme le fleuve dans la mer
Gm7         C7      F
Et la fleur dans l'abeille

  Que deviennent quand j'suis pas là, mon bel amour
  Ton front doux comme fine soie et tes yeux de velours ?

Te tournes-tu vers la Côte Nord
Pour voir un peu, pour voir encore
Ma main qui te fait signe d'attendre ?
Soir et matin je tends les bras
Je te rejoins où que tu sois
Et je te garde

  Dis-moi ce qui se passe à Trois-Rivières et à Québec
  Là où la vie a tant à faire et tout ce qu'on fait avec

Dis-moi ce qui se passe à Montréal
Dans les rues sales et transversales
Où tu es toujours la plus belle
Car la laideur ne t'atteint pas
Toi que j'aimerai jusqu'au trépas
Mon éternelle
 
  Nous autres on fait les fanfarons à coeur de jour
  Mais on est tous des bons larrons cloués à leurs amours

Y'en a qui jouent de la guitare
D'autres qui jouent de l'accordéon
Pour passer le temps quand y est trop long
Mais moi je joue de mes amours
Et je danse en disant ton nom
Tellement je t'aime

  Si tu savais comme on s'ennuie à la Manic
  Tu m'écrirais bien plus souvent à la Manicouagan

Si t'as pas grand chose à me dire
Écris cent fois les mots je t'aime
Ça fera le plus beau des poèmes
Je le lirai cent fois
Cent fois, cent fois c'est pas beaucoup
Pour ceux qui s'aiment                                          (extra  F  x 2) 

  Si tu savais comme on s'ennuie à la Manic
  Tu m'écrirais bien plus souvent... à la Manicouagan           F  F F  e♭  x n