Serge Reggiani
Il suffirait de presque rien
Et puis... (1968)

F  f g A♭  x 2  w/ cordes  C7

F                       Dm 
Il suffirait de presque rien
                        Am
Peut-être dix années de moins
                         B♭  D7
Pour que je te dise « Je t'aime »
Gm                      C
Que je te prenne par la main
                       C7
Pour t'emmener à St-Germain
                       F  Gm C7 F 
T'offrir un autre café-crème

Mais pourquoi faire du cinéma
Fillette, allons, regarde-moi
Et vois les rides qui nous séparent
À quoi bon jouer la comédie
Du vieil amant qui rajeunit
                             A7
Toi même ferais semblant d'y croire

  Dm                            C 
  Vraiment de quoi aurions-nous l'air ?
  Dm                       C
  J'entends déjà les commentaires

  F          A♭
  Elle est jolie

  A♭                         Cm
  Comment peut-il encore lui plaire ?
  B♭m                        C7 
  Elle au printemps lui en hiver

Il suffirait de presque rien
Pourtant personne, tu le sais bien
Ne repasse par sa jeunesse
Ne sois pas stupide et comprends
Si j'avais comme toi vingt ans
Je te couvrirais de promesses

Allons bon voilà ton sourire
Qui tourne à l'eau et qui chavire
Je ne veux pas que tu sois triste
Imagine ta vie demain
Tout à côté d'un clown en train
De faire son dernier tour de piste

  Refrain  (aurais-tu l'air)

C'est un autre que moi demain
Qui t'emmènera à St-Germain
Prendre le premier café-crème
Il suffisait de presque rien
Peut-être dix années de moins               (ral.)
Pour que je te dise...

   F  A♭  F  A♭  (ral.)  F
Je t'aime


( Isabelle Boulay: en B♭, banal )